vendredi 30 avril 2010

X-Boy apprenti-cuisinier!

J'ai compris pourquoi les grands chefs ne cuisinent pas avec leurs mômes à leurs côtés.

Mise en situation:

Hier, bel après-midi ensoleillé, la neige fond, X-Boy roule sur le plancher et ramasse la poussière (Nan, j'ai balayeusé la maison le matin, peuh!) et j'ai une soudaine envie de cuisiner un pain aux courgettes. Pour d'autres c'est de s'acheter une voiture neuve, mais moi, c'était simple et tellement mère-à-la-maison-top-classe, cette envie. (Y'a aussi le fait que X-Man a acheté 6 courgettes pour une raison obscure? C'est bon sur des toasts, ça?)

Ainsi, je m'installe dans la cuisine laboratoire (une façon polie de dire "une saloperie de cuisinette sans rangement ni espace ni rien de beau, surtout pas le "prélart", genre de tuiles horrifiantes off-white (c'est quoi, du on-white, hein?) avec des craques remplies de saletés collées, beurkeee) et j'installe X-Boy entre le réfrigérateur et le garde-manger.

Bien bien coincé entre les deux, question qu'il ne bouge pas. MAIS NON, je lui ai enlevé ses menottes quand même.

Hahaha.

Toujours est-il que tout allait bien, le zucchini a fini par rendre l'âme sous mes vifs mouvements de râpage (j'engage un robot culinaire, la prochaine fois!) et X-Boy s'amusait à saluer le frigo, saluer l'armoire. En se tournant sur les fesses. Et hop, salut le frigo!, et hop, salut l'armoire!. Enfin, vous imaginez la chose.

Je range ensuite tous les "outils" nécessaires à la production locale de miam-miam-maison et j'ouvre le garde-manger. X-Boy était tourné vers le frigo, donc il ne m'a pas vue.

Et là, j'échappe (ouiiiiiiiiiiiiiii!) la boîte de bicarbonate de soude (la tite vache!!!!) SUR la tête de X-Boy, qui, étant le champion du réflexe rapide, se tourne leeeeentement vers l'armoire. Depuis quand une armoire s'attaque-t-elle aux enfants?

Et là (marqueur du jour), j'éclate de rire. Car X-Boy a la tête blanche, y'a des mottes de bds (wow l'abréviation) partout, les bebelles inertes de Monsieur sont enneigées et au lieu de me grouiller à ramasser tout ça, je me tortille et je rigole. Quelle mère incroyable, je sais. Toujours le sourire même dans les impasses.

Jusqu'à ce que X-Boy attrape la tasse à mesurer mauve (son jouet préféré) et se la foute dans la gueule. THE grimace indescriptible, rien pour arrêter mes côtes de jouer au yoyo avec ma rate!

Mon cerveau "rationnel" crie quand même: "HEU... Fais quelque chose, déniaise!" et le temps que je me penche pour prendre X-Boy et l'installer ailleurs que dans son nid de poudre (rhôôô!), il tape avec ses deux mains dans les monticules de bds et il rigole.
Tiens, telle mère tel fils.

***

Cette émission de pseudo-Ricardonita s'est terminée dans le bain. Et hop, salut le porte-savon!, et hop, salut le robinet!. Et ainsi de suite. X-Boy, s'il avait eu la grattouille à un endroit, ne l'aurait plus pour un bout. Et il a eu la peau et les cheveux doux comme jamais.

Merci petite vache! Et rendu sur la sécheuse, bien emmitouflé dans sa serviette, il a continué à saluer son environnement. Salut le mur! Salut les boutons de la sécheuse! Salut le mur!, etc.

Et il a salué sa mère-Lagaffe à 19h00, tout doucement, en la remerciant de prendre aussi grand soin de sa peau...

Merci de me pardonner mes bévues, X-Boy.

Je te promets qu'un jour, j'écrirai à propos de toi.

jeudi 29 avril 2010

Quand X-boy rencontre Forrest Gump!

Hier, journée bénie au Royaume des progrès psychomoteurs "zincroyables" du petit, je me suis rendue au Centre de Réadaptation d'une autre Banlieue à la porte "E" (trompez-vous pas Madame... Oh que non, je connais le système, peuh!) au "Département des aides techniques" afin de récupérer les orthèses du petit (toujours avec moi, yé!)

Rendus à la porte au-to-ma-ti-que, je LIS les instructions. Une fois dans le vestibule (entre 2 portes vitrées), il est inscrit: "Cette porte s'ouvrira lorsque l'autre sera complètement fermée et lorsque vous appuierez sur ce bouton". J'appuie, une fois ladite porte fermée. La porte de "l'extérieur" (donc pas la bonne!) se rouvre. Je relis. J'attends que la porte ferme complètement (peut-être étais-je trop hâtive?) et j'appuie sur le gros bouton avec le bonhomme handicapé bleu (pourquoi les handicapés sont bleus???). La porte de l'extérieur rouvre grand sa gueule, mais pas celle de l'intérieur. (est-ce un message, va-t-en donc, la grande??)

De l'autre côté de la porte vitrée non-ouvrable parce qu'elle n'a PAS de poignée, elle est AUTOMATIQUE, la sacrée porte, ça me scrute bizarrement. Le Monsieur-en-fauteuil-roulant regarde sa femme et lui glisse un mot. Elle, tout sourire, me regarde et attend. La secrétaire, au fond de la pièce et croulant sous les dossiers et les fougères (c'est donc beau, de la verdure) ne bronche pas.

Je recommence le manège. Toujours avec l'autre dans les bras qui pèse plus lourd que jamais et qui semble déterminé à se tortiller plus que la dernière chenille du monde. J'ai chaud. Vachement chaud. Dehors, il y a de la neige, mais il fait +20. Et moi, docile météorologue, j'avais enfilé un manteau d'hiver avec un looooong foulard. Il fait + 74 entre les 2 portes, donc.

Je m'impatiente. Bien oui, ça m'arrive. Je dévisage le Monsieur-en-fauteuil-roulant qui me sourit largement. Sa femme lui glisse un mot. Il roule jusqu'à nous, jusque sous l'oeil magique et il me dit: "Ah ben... depuis le temps que je viens ici, c'est la première fois que je vois ça". Hahaha, grand rire ultra-sympathique.

Sa femme observe X-Boy rendu papillon depuis le temps! (les antennes étant ses cheveux un peu trop longs) et rigole. La secrétaire me sourit. "Vous êtes pas chanceuse", rire discret.

Et je rigole aussi. Parce que hein, je suis marginale jusqu'au bout des yeux-magiques, tiens.

Elle me demande alors la carte-soleil de X-Boy. Un instant.

J'installe Tortillon-Boy sur le comptoir, Monsieur s'agrippe à la BELLE fougère, la secrétaire Tut tut tut et sourit, je fouille dans le sac à couches-et-cie et Non, pas de porte-feuille.

-Je l'ai oublié dans l'auto, désolée.

- Ben allez le chercher... c'est pas sécuritaire, de laisser ça dans son auto.

- Je sais, mais votre porte me fait peur. Je ne peux pas revivre ça, c'est pas couvert par mes assurances, le stress post-traumatique des portes qui n'ouvrent pas.

Je rigole tout fort.

- Vous savez que c'est la journée du sourire (sans blague)?, dis-je, en guise d'excuse.

- Ah c'est vrai.

Eh bien sourions, oublions nos papiers dans la bagnole, soyons pris entre deux portes et faisons-nous voler notre voiture en se tapant les cuisses.

Deux secondes plus tard, on nous appelle dans la salle des "installations d'appareils techniques".

X-Boy s'installe sur mes genoux, tente d'en débarquer pour escalader le bureau brun laitte et l'orthésiste nous présente les orthèses mignonnes.

Loin de Forrest Gump, donc. Mon titre n'était qu'un subterfuge avec une référence cinématographique connue et inspirant la sympathie. (technique 101 de journalisme)

Voilà donc pour ses 2 pieds 2 mignonnes orthèses rouges avec des petits singes imprimés dessus. C'est discret, c'est solide et c'est trop long.

Elle repart avec, elle scie ça et X-Boy n'en peut plus de lécher le bureau brun. Il arrache son soulier et machouille les lacets. Des dents qui poussent??? Ben voyons.

L'orthésiste revient, enfile ça à Monsieur et Monsieur pleure. C'est pas drôle d'avoir les pieds sur du solide. Et les jambes attachées. Les singes sont trop mignons et ils mangent des bananes, X-Boy s'agrippe les orthèses pour les manger lui aussi.

- Ouais... ça va être de l'adaptation!... Il fait des dents, hein?

- Oui, et c'est la journée du sourire.

- Ah, c'est vrai.

Elle me demande donc de sortir les chaussures de X-Boy. Prévoyante, j'en avais acheté une paire la veille et j'en avais apporté 4 autres qui nous ont été données. Des bottines, des souliers de course, des souliers mous et des caps-d'acier (haha).

Non, RIEN ne fait.

- Va falloir passer au VRAIS espadrilles. Des grosses chaussures larges et robustes. Pas des petits souliers aussi mignons.

- Ah. Mais ça n'existe pas, des espadrilles avec des lacets, comme exigé par la physio.

- Mais non, ce n'est pas nécessaire, les velcros, c'est correct.

(Rhââââââââ... le tournis que ça m'a donné, la veille, de trouver une paire non-velcrottée!!!!)

Ainsi, nous sommes repartis avec les orthèses dans le sac-à-couches-sans-porte-feuille et j'ai dit à l'autre ronchon, c'est aujourd'hui qu'on te trouve des chaussures, point final. Tu mangeras tes bas rayés pour te défouler, t'as ma permission.

Direction La Mecque de St-Pruno.

X-Boy rugit dans sa poussette. Non, Maman, JE n'ai pas envie de regarder les coussins laittes. On est venu pour MES souliers.

Ok, ok, je quitte le Royaume de la déco et je marche avec Ronchon-Man.

Premier magasin: Cires (prononcez-le comme Sears, hahahah!). Y'a RIEN. Que des sandales, des tongs, des souliers mous et quelques chaussures trop grandes avec des Spiderman et des Thomas-le-petit-train (tellement ringard, le train... ouache)

La comique (au toupet ultra-carré et à la chemise blanc cassé avec dentelle au col! aaaaaaaaaah!) s'approche: "Vous cherchez quelque chose, ma tite-madame?", d'une voix top-nasillarde, ouche les oreilles et la dignité!!!

- Oui, des chaussures pour les orthèses de mon fils.

- Ben on en a plein ici, ma tite-madame.

(AH OUI??? OÙ ÇA???)

Et elle me sort une paire de petites bottines NOIRES. Des horreurs en cuir, je manque d'air.

- Ah non, ça ne fera pas, il a besoin d'espadrilles.

- Ben voyons, ma tite-madammmmeeee, c'est bien mieux des bottines.

- Non, les orthèses montent jusqu'aux genoux, ça ne fera pas.

- Ben voyons ma tite-meeeeedammmmmmmeeee (plus ça va, plus elle nasille!), on va les essayer.

-Non!

Bon, là, j'ai téléphatisé très fort avec mon superhéros afin qu'il éclate en sanglots. Aide-moi, bonhomme!!!

Rien à faire, il affichait un sourire béant, l'air de se dire: elle a donc bien une drôle de voix, la vieille madame...

J'ai réussi à m'éclipser alors qu'une grand-mère est arrivée avec 135 chaussures dans les mains en demandant des "10" svp.

Jusqu'à la sortie, j'ai entendu des "Mais oui ça vous va bien, ma tite-meeeeedammmmmmmmeeeeeee, ça fait "été", si ça vous fait mal, mettez un "plaster" et si c'est trop grand, mettez une semelle et oui, du cuir ça étire donc dans quelques jours, les marques des sangles ne paraîtront plus ma tite-meeeeeeeedammmmmmmmmmmmmmmeeee".

Je me suis rendue chez Zèleurz. X-Boy avait décidé d'en finir avec l'humanité en s'endormant dans sa carriole.

Là aussi. RIEN. Mais encore des espadrilles avec Thomas-le-petit-train-laitte.

Non. Il ne sera pas dit que les singes se feront écraser par un train. Ni que le train mangera les bananes, bon.

Direction: Ours-blanc-et-noir. Magasin réputé (?) pour son expertise. En rentrant, je la vois, THE vendeuse-nounoune. Je m'excuse pour les yeux sensibles.

Elle est vêtue de bleu acier, décolletée jusqu'au hanches, elle porte des talons plus hauts que son coscient et elle arbore une cascade de cheveux blonds qui entoure son joli minois aux grands yeux bleus bien maquillés (je sais reconnaître le talent, quand même!)

- Vous cherchez quelque chose en particulier?

(Oui, un poêle à combustion lente... mais qu'est-ce qu'elles ont toutes à me demander cette question???)

Je lui explique rapidement l'histoire, me disant qu'elle est habituée. Alors que je précise que X-Boy a de très petits pieds, elle s'exclame:

- Mais c'est donc bien petit!!!

- Oui, je viens de vous le dire. Là n'est pas la question.

- Mais il a quel âge???

- Presque 2 ans. Mais pour les souliers...

- Mais ça ne se peut pas... oh mon Dieu, je n'en reviens pas!!!, beugle-t-elle en se prenant le visage à deux mains, comme si Brett sortait avec Cassandra!!!

- Bon, on peut passer aux chaussures?

- Mais y'aura rien qui va lui faire!!!

- Ben oui.. on va prendre 2 points plus grands si nécessaire...

- Mais y'aura rien qui va lui faire!!!

(Je répète? Non.)

- Écoutez, je vais revenir quand vous ne serez pas là, ça va être plus simple... (J'ai vraiment dit ça? Oui.)

- Ben voyons, Madame (elle a évité le "Tite", wow!). Est-ce que j'ai dit quelque chose qui vous a choqué?

- Non. Bonne journée. On n'arrivera pas à se comprendre.

Ainsi, je suis sortie du magasin en riant. C'est la journée du sourire, j'allais pas me laisser débiner par une neurone-à-talons!

Je suis passée 3 fois devant le magasin à réputation "Belles chaussures griffées à prix griffables". Me disant, ne rentre pas là, ce sont des requins.

Et je suis rentrée. M'attendait au passage un Monsieur-sourire-bien-vêtu qui m'a salué avec toute la grâce du monde. Je me suis dirigée dans la section des souliers pour enfants et j'ai examiné les prix. Entre 35 et 100$. Aussi chers qu'au magasin de l'ours incompétent.

Monsieur-Sourire s'est approché d'Édouard. Il lui a tendu une paire de chaussures sport colorée et s'est accroupi pour lui dire bonjour.

Charmée, je lui ai expliqué la situation. Et il s'est assis à mes côtés sur la banquette de cuir rouge confortable et il m'a écoutée attentivement. Il m'a posé des questions, examiné les orthèses, examiné les pieds de X-Boy (fasciné toujours par les chaussures colorées!) et il est allé dans son "back-store". Pour en revenir avec 2 modèles. Un avec des lacets, l'autre avec des élastiques-lacets et un tout petit velcro. Et il a fait essayer les chaussures à X-Boy qui souriait gentiment. Il a décollé les semelles de la probablement bonne paire et il m'a introduite à son gérant. Il s'est assis de l'autre côté et Monsieur-Sourire lui disait à quel point Édouard était un enfant exceptionnel (à sa demande, je lui avais expliqué le cas!) et choyé d'avoir une mère aussi souriante.

MAIS C'EST LA JOURNÉE DU SOURIRE!!!!

Mais il y avait aussi que j'étais vraiment contente. Et troublée d'avoir eu des préjugés à l'égard de ce magasin. J'y ai trouvé des vendeurs humains, intéressés et compétents et une paire d'espadrilles à 50$!!! C'est cher, mais c'est nécessaire, point. Le gérant ne m'a pas fait de rabais, mais le vendeur m'a donné sa carte. Et il m'a dit:

"Quand vous aurez enfin le temps de magasiner pour vous, ce sera pour moi un honneur de vous chausser".

Et vous savez quoi? J'ai loooongtemps travaillé dans la vente de chaussures et je connais les techniques de vente et tout le toutim.

Sauf que oui, je vais y retourner.

Parce qu'il y avait, dans les yeux de ce vendeur, la compréhension et la compassion.

Avant que je ne quitte, il m'a dit: "Ma fille de 7 ans porte des lunettes depuis sa naissance et mon ex-femme a fait une dépression pour cette raison. Et vous, vous riez en parlant du syndrome de votre fils. Il a de la chance d'être dans votre vie."

Je suis sortie de là avec le sourire. (C'EST LA JOURNÉE DU SOURIRE, vous saviez?)

Et en rentrant à la maison, j'ai remarqué que sur le sac, était dessinée une chenille avec des souliers de sport colorés...

La journée du sourire, je disais?

Oui.

(Et le Canadien a gagné.)

mardi 27 avril 2010

Décor-Mom 1, NaRo 0!

Dimanche, belle journée ensoleillée, le matin s'est bien déroulé, le dîner est déjà prêt pour recevoir mon père-bricoleur qui viendra assister X-Man pour la pose de cette fameuse toile bleu marine qui décorera désormais la fenêtre de X-Boy (afin qu'il DORME et que Monsieur Soleil fasse briller ses rayons AILLEURS que dans son lit!!!).

Les grands-parents débarquent, mon père a tous les outils dans le coffre de la voiture et ma mère s'occupe de X-Boy tandis que le téléphone sonne (Bonjour Mamie-Z!) et que les hommes s'affairent avec la toile ou le store (paraît que c'est pas "ça", une toile ma tite-madame dixit les comiques des magasins...).

Tout à coup, ça "tabarnakise" dans la chambre aux tits-oiseaux-rouges et ça me crie après: "X-MOM!!! Y MANQUE UN PIED???". Moi, en grande conversation rigolote avec Mamie-Z, je ne bronche pas trop. Après tout, je suis habituée qu'on me blâme pour les choses qui ne fonctionnent pas. (ahahah)

Et là, le cri se déplace et arrive devant ma jolie face et je vois derrière, la face de mon père qui est celle des grands jours de "Toi, ma fille, t'es vraiment pas douée pour les mesures"!

Je raccroche avec Mamie-Z qui perd le fil de la conversation (il manque un pied à qui???) et je vais voir le drame qui se trame dans la chambre de Notre-Dame. (me fallait une rime, c'est la journée mondiale de la poésie de Ste-Banlieue!)

Et là, je vois la toile (LE STORE!) qui ne "fitte" pas pantoute dans le cadre de la fenêtre. Il lui manque en effet un pied (ça ne marche pas... rhôôôôô!) et là, je me change en X-Mom-en-colère. Je suis passée de X-Mom-Gentille-drôle-et-tellement-marrante à cette X-Mom-des-bas-fonds-qu'on-ne-veut-pas-connaître. X-Man aussi, ce qui nous donnait l'air d'un couple très assorti, même dans les moments difficiles. Et même pas mariés. C'est-y pas beau l'amûûûrrr.

Les grands-parents rient dans leur barbe (qu'ils n'ont ni l'un ni l'autre... dah) et je me lance dans l'épluchage de patates. Défoulement requis. Ma mère de rajouter: "Assure-toi qu'il en reste, hein?"

Quoi? C'est pas supposé être des patates grelots?

Tandis que les cloches du grand raisonnement résonnent dans ma cervelle, je me dis: "Nan, ça ne se peut pas. JE n'ai pas fait d'erreur. J'AI bien mesuré. J'ai vérifié et contre-vérifié tout ça 146336 fois avant d'aller au NaRO."

Je crie doucement: "X-MAN, TROUVE-MOI LA FACTURE!!!"

Les patates grelots se brassent le popotin-mini dans l'eau ben frette. Pas question qu'il reste de la tite poussière de terre. Faut que ce soit propre des patates.

143 heures plus tard, X-Man revient de son bureau (un espèce de foutoir de papiers et cie, je t'aime, chéri!) et brandit le papier. Et dessus sont inscrites les bonnes mesures.

MAIS la comique du gamasin-joyeux les a inversées, les BONNES mesures!!! Pas capable de bien comprendre la différence entre la largeur et la hauteur, la jeune! Et j'ai la preuve du petit croquis que je lui avais montré, pour être sûre que tout serait SIMPLE. (au prix qu'on a payé, bordel!)

Ainsi, nous nous sommes retrouvés avec un peu moins (voire beaucoup) de colère dans nos ventres affamés. (c'est pas avec les patates qu'on va se bourrer! ahaha)

JE n'ai pas fait d'erreur. C'est de sa faute à ELLE. Eh que ça fait du bien de se croire aussi intouchable. wouwouwou.

Toujours est-il que nous devons rapporter la patente au magasin et en commander une autre.

Et attendre un autre mois. Car c'est LONG, couper un machin-à-fenêtre de la BONNE grandeur.

Peut-être devrons-nous attendre deux mois?

D'ici là, j'ai opté pour la visière sur la tête de X-Boy.

Mais non.

La couverture enroulée autour de la tête c'est bien mieux.

Mais non.

Le Advil assomme rapidement.

Mais non.

Je le berce, mon gamin. Et je l'emmène regarder les séries avec son papa.

Vêtu de son premier pyjama du Canadien acheté 10$ à L'Aubainerit-de-vous....

Qui a rétréci format-je-me-montre-le-nombril-et-les-mollets!!!

Yé.



Note à moi-même: trompe-toi donc dans tes mesures, ça va mieux aller.

mercredi 21 avril 2010

Le coussin le plus laid du monde!

Il est chez moi.

Je vous l'ai dit, j'ai un faible pour les démunis-de-la-décoration qui se retrouvent dans les bacs de liquidation.

Ainsi, j'ai déniché THE coussin carrément original (au propre comme au figuré) qui arbore fièrement un tissu turquoise métallique foncé et qui est parsemé de fleurs du même tissu, qui elles, sont cousues et font voler leurs jolies pétales au vent.

Il est magnifique et qui plus est, je me ravise, il n'était PAS dans un bac de liquidation. Nan. Il était sur une tablette de "nouveautés".

14 $, l'oeuvre d'art.

Les commentaires qui lui sont accordés jusqu'à maintenant:

X-Man: "AAAAAAAARRRK! Qu'est-ce que c'est que ça??? T'as pris ça au Village des Horreurs? T'as pas acheté ça neuf????????? Tu te recyles en matante??? Moi je ne dors plus dans ce lit-là? Et je n'y touche pas? Beurk, du tissu brillant???"

Bibi: "Hi, c'est laid rare. On dirait un casque de bain de grand-mère avec des fleurs dessus..."

(JUSTEMENT! Je Rêêêêve de trouver un casque de bain de plastique turquoise avec des fleurs mauves... j'ai failli voler celui d'une mémé dans mon dernier cours d'aquaforme. Si vous en trouvez un, ça me le prend. Tant qu'à être laide avec un casque de bain, je prends ça très à coeur, la cohérence du look!)

L'ami Français: "Putaiiiiiiiiiinnnnnnn... C'est tellement laid... Ça l'air d'une maladie!"

C'est le plus beau non-compliment que j'ai jamais entendu! Je suis une fan de l'expression. Et ça m'a convaincue de garder la "chose" sur mon lit.

Hahahaha.

Décor-Mom poursuit sa lutte contre la laideur!!!

Oui oui... et ce, à coup de 13495474224 projets en MÊME temps!!!
Incapable de m'arrêter, j'ai le hamster du cerveau qui est rendu si mince qu'on dirait une bebitte d'origami.

C'est le printemps, vraiment, qui me donne ces élans de création-réno-changeage-de-tout-récupération-de-vieilles-gogosses-et-embellisation-de-la-chaumière???

Puisque ce dimanche, nous avons terminé de poser (je dis "nous", mais c'est X-Man, j'avoue!) les nouveaux stores du sous-sol (tellement laid, ce sous-sol, que je n'ose pas encore l'attaquer!) et que j'ai terminé le sac de tissu pour Rouk, je me suis retrouvée, lundi matin, à n'avoir pas de projets déco?

Nan, je me suis donc attelée à produire 4 toiles (juste ça) pour décorer la chambre de bain qui sera repeinte en "Mélodie du soleil" (orange, pour les incultes!) dans le très bientôt... dès que X-Man me donne le ok. Car oui, il agit en tant que "break à bras" de la folle décoratrice. Car j'ai un enfant, je ne dois pas oublier! (hahahahhahaha)

Ainsi, sur la table de la cuisine, le chantier de la peinture à tissu s'est transformé en chantier de peinture acrylique et je n'ai AUCUNE date de tombée pour les terminer, ces fichus toiles, mais je fais du "speedpainting", je t'y rajoute de la couleur à chaque minute qui compte dans ma journée.

Pourquoi autant de frénésie? C'est pas important, c'est marrant et tellement épuisant, aucune insomnie possible au département de l'énervée!

Non. Mais il y en a un, dans cette presque jolie maison (rien à faire pour l'extérieur, c'est laitte ad vitam aeternam) qui éponge ma fervente énergie et qui ne veut PAS dormir...

Dans le mille: X-Boy. Monsieur se remplit donc les neurones de bonne humeur et de 1352909456436 projets de découverte de ladite maison. Ainsi, pas question de faire une sieste le matin ni l'après-midi. Monsieur gazouille, farfouille et RIGOLE dans son lit à barreaux. (c'est pas supposé imposer le respect et le silence, des barreaux???)

Je surligne RIGOLE, car bien que déjà adepte au bonheur souriant, il rit plus que jamais. Et pour RIEN. C'est fascinant de l'observer. Il est là, assis par terre, avec 493 jouets autour (et le double dans son coffre) et tout à coup, il éclate de rire. De fait, je me retourne, observe l'énergumène, et je ne vois RIEN de marrant. Depuis quand, un plancher de bois-franc raconte des blagues? Aurais-je une maison bâtie sur des vieilles cassettes de Gilles Latulippe? Et que dire du lit de X-Boy? Aurais-je acheté du savon expérimental "spécial-bébé-joyeux" qui contient du gaz hilarant qui sort des draps au contact de la chaleur?

Aucune idée. Mais cela résulte en un dodo-de-la-nuit à retardement. Au lieu de faire le petit prince gentil-gentil qui s'endort à 19h00, Monsieur-Sourire JOUE et RIGOLE jusqu'à 21h00!!! Et comme X-Man (et moi, ok...) craque littéralement de voir autant de "spinning" sous les couvertures, on sort le bambin de sa prison blanche et on l'emmène avec nous visionner les séries de hockey. Et là, il joue, il essaie de ramper sur le sofa, il ne tient pas en place sur nos genoux et semble ne jamais vouloir fermer l'oeil de toute sa vie.

Et pourtant, quand on le ramène dans son plumard, il lâche un soupir paisible, empoigne avec toute son affection son mouton (moumou) et sa girafe-aux-yeux-bleus (gigi) et il ferme doucement les paupières. Tout simplement, comme ça.
Bien heureux d'avoir partagé un moment d'adulte avec ses vieux parents.

Serait-il en train d'oublier qu'il est un bébé?

Je crois que oui.

Et il traverse cette grande étape de la vie en riant.

C'est ça, un X-Boy.

C'est une petite boule de bonheur qui, au fil des mois, accroche en souvenir de ses apprentissages de la vie, des sourires partout dans une maison.

mercredi 14 avril 2010

X-Boy jusque dans les gènes!

X-Boy est réellement un super-héros. Pas de doute là-dessus. C'est confirmé depuis vendredi par la généticienne la plus réputée du Québec. Et la plus gentille, je lui donnerais des fleurs à tous les rendez-vous.

X-Boy a trouvé le moyen de mutanter (j'aime l'invention!) ses propres gènes lors de sa construction dans mon bedon bien large (la rondeur, je l'avais ailleurs) et de s'accorder la liberté d'être le seul cas au Québec porteur de ce syndrome hyper-rare dans le monde entier (une quarantaine de cas!) qui s'appelle Opitz C. "C", c'est pour le nom du premier enfant à l'avoir eu et non une note qu'on donne à cette bizarrerie génétique. Il y a d'autres Opitz, les "G", les "BBB" et les "Smith-Lemeli" qui eux, sont plus nombreux sur la planète.

Et il y a les hobbits. Mais ça, c'est une autre histoire. (J'observe tous les matins si du poil pousse sur les pieds de mon gamin. Mais non.)

Ainsi, avant que vous n'ayiez l'envie de vous lâcher lousse dans la brousse de la recherche internet, je vous avertis: je l'ai fait (gnan gnan gnan) et il n'y a pas grand chose de très pertinent. Une recherche intéressante qui recense douze cas mais qui date de 1985 et des données descriptives sur le site de "Orphanet", un site qui explique les maladies orphelines.

Car le syndrome de fiston fait partie de cette catégorie de maladies orphelines, c'est-à-dire qu'elles n'ont pas de parents.

POURTANT, JE SUIS QUOI MOI? ET X-MAN??? Je m'amuse à frôler les crises d'hystérie. Hahaha, grande blagueuse, va.

Toujours est-il que ce verdict, bien qu'il puisse paraître effrayant puisque très peu commun, me rassure l'intellect. En effet, il est difficile d'expliquer pourquoi il était si important d'accoler un nom aux divers problèmes et retards de X-Boy, mais c'était nécessaire. C'est plutôt souffrant de rester dans les questionnements perpétuels, dans les interrogations multiples et dans le "et si c'était ça?" et "je connais une matante qui a un enfant qui a eu un enfant qui connaît la fille d'une grand-mère qui vit en Proutchky".

Maintenant, j'ai une réponse à donner aux "mais comment ça se fait qu'il ne marche pas encore? Il ne parle pas? Hon, il porte des lunettes. Il mord les pneus de voiture?" et c'est "vous n'avez qu'à demander à votre docteur de vous parler du syndrome de Opitz C".

Et la grande blague, c'est qu'il n'y a pas un doc de chez le commun des mortels (soient tous les docs qui ne travaillent pas en génétique ou en pédiatrie) qui connaît ça. Alors ça confère à ma réponse tout un mystère.

Et je me dis, tiens, je pourrais inventer. Question de voir le rictus des matantes de pharmacie... Je devrais vous sonder là-dessus, tiens.

Passons.

Ce qui est formidable dans toute cette histoire de dénomination médicale, c'est que depuis que je sais (je le savais, mais bon) que X-Boy est vraiment différent (comme tous les humains de la terre, oui!) puisqu'il a une patte de gène triturée, je ne peux plus le comparer. Il n'y a PERSONNE au Québec qui a la même bebitte!!!! Ainsi, plus personne ne peut me donner des conseils, me dire que le sien a fait ceci, cela, que je devrais faire ceci plutôt que cela, parce que PERSONNE ne connaît son développement! On ne peut que se fier aux littératures sur les étapes du développement et continuer à aider X-Boy à progresser, à apprendre et à aimer la vie.

Car c'est ce qui a de plus beau dans son apprentissage, c'est qu'il retient que les étapes se raccrochent toujours à un sourire et à un "yéééééééé"! Depuis sa naissance, chaque minuscule petite chose qu'il réussit à accomplir est une merveille et faut lui voir l'équipe de physio-ergo qui sont aussi motivées que moi, folle de mère!

Ainsi, je ne sais pas jusqu'où ira X-Boy. Si ce sera le village d'à côté ou Sidney. Je ne sais pas s'il parlera comme son père ou comme le voisin qu'on ne veut plus entendre. Je ne sais pas s'il marchera comme moi (modèle de la marche droite! N'importe quoi!) ou comme le petit canard à la patte cassée. Je ne sais pas s'il ira à l'école normale (remplie de TED et de gosses gossants! haha) ou dans une école spécialisée (remplie de TED et de gosses gossants!). Je ne sais rien.

Et qui peut se vanter d'en savoir plus?

Personne.

Alors on est tous au même niveau.

Ma chance, c'est d'avoir un super-héros qui le sait, lui.
Et qui garde le silence afin de nous laisser à tous, la chance de découvrir sa vie avec lui.

mardi 13 avril 2010

Applaudissons-la!

Il m'arrive (parfois, rarement... euh, c'était quand la dernière fois?) de vouloir être romantique et de faire des efforts pour adoucir les journées très remplies de X-Man.
Toutefois, mon romantisme se transforme presque toujours en cauchemar. Quand la logistique sympathique de l'amour-gentil est passé, j'étais aux chiottes, il faut croire.

Voyez le portrait: vendredi pm. Je planifie d'aller faire des provisions afin de concocter le "kit du parfait voyageur" pour mon chevalier de la bagnole qui a accepté (applaudissons-le!) de retourner à Québec le week-end, après avoir déjà passé 2 jours là-bas pour le montage d'un événement livresque réputé (un Salon du livre, dah).
Tout ça parce que Madame voulait a-b-s-o-l-u-m-e-n-t rencontrer Dormal, ce dessinateur de bd t-o-t-a-l-e-m-e-n-t GÉNIAL et oh combien une source d'inspiration, de rigolades et de larmes à l'oeil. (Pour votre devoir bédé de l'année, vous courez dans une librairie ou une bibliothèque et vous dénichez ce chef-d'oeuvre qu'est Pico Bogue. Trois tomes jouissifs. Un joyaux d'aquarelle, qui plus est.)

Ainsi, fallait-il que je m'arrange pour combler de joie ledit chauffeur pour ce deuxième périple en la capitale nationale... et je sais qu'avec des arachides, des noix, des petits chocolats et deux Orangina (on croirait un régime d'écureuil, rhô!), X-Man enrage moins après les imbéciles du volant et reste zen, si zennitude fait partie de son vocabulaire. (doute doute doute!)

Alors vendredi, 15h30, je sors de la maison, tout sourire et les bras chargés d'un X-Boy heureux qui comme Ulysse (fallait utiliser l'expression une fois dans sa vie!) et je tilte. MES CLÉS!!! Bordel-de-saint-simonaque-de-tabarnac (le droit de sacrer, ok!), mes clés sont restées DANS la maison. Hurlant de sincère bonheur, je me rends compte assez rapidement oui que je n'ai NI poussette (elle est DANS la voiture!) NI sac de couches (DANS la maison!) NI cellulaire (je n'en veux pas, bon)...
Je suis donc sans ressource avec un gamin de 9.940 kg, précisons, dans les bras et des heures à attendre avant le retour de X-Man qui travaille sur l'île de Montréal, dans le fin fond près de Laval. Bref, à l'autre bout du monde, vu le trafic du vendredi...

La seule solution qu'il me reste: ma voisine photographe. Je marche jusque chez elle et lorsqu'elle m'ouvre la porte, elle porte son manteau et fille # 2 me montre fièrement son bâton de hockey et me fonce dedans avec son énorme sac rempli de cossins protecteurs. X-Boy se marre total, vu le brouhaha qui se trame dans cette maison et voisine m'annonce qu'elle part là, là, maintenant. Pitié pitié pitié, je réussis à faire un téléphone au géniteur-travailleur et je lui demande son avis: je casse une fenêtre? Laquelle?

Nan, X-Man est sensible de la vitre cassée. Je n'ai pas eu le droit de me défouler. Voisine me rappelle qu'elle doit partir (fillette tapoche du hockey sur le pavé!) et me dit: "Envoye la grande, embarque dans l'auto pis viens à l'aréna. C'est pas vrai que vous allez rester dehors, on gèle et ton amoureux ne sera pas de retour avant 18h00 minimum."

Alors j'ai fait comme dans l'ancien temps. J'ai installé X-Boy sur le siège arrière, je l'ai maintenu attaché avec la ceinture (n'appelez pas la DPJ, svp) et j'ai prié pour que la police ne fasse pas une interro surprise à ma conductrice.

Ainsi, nous sommes arrivées à l'aréna en moins de deux. 16h00 au compteur. 2h00 à attendre l'arrivée du sauveur. Et surtout, aucune chance d'aller acheter les victuailles du parfait kit finalement pas romantique du tout. De la poutine d'aréna, ça se mange mal le lendemain sur la 20.

Nous nous sommes donc installées partout là où il y avait des bancs (le 9.94 kg étant rendu à 143.32 kg!!!) et nous avons ri comme des hyènes de Ste-Banlieue. Du gros fun noir, comme diraient les gens de St-Agapit (aucune idée, mais ça sonne bien!)... X-Boy a eu tout un plaisir à regarder les enfants patiner et tomber sans arrêt en essayant de garder la rondelle.
Et surtout, il a découvert au hockey son jouet favori: une canne de sirop dans laquelle est emprisonnée une patente qui fait du bruit. Ça sert à encourager les joueurs. Eh bien, X-Boy fut le partisan no 1. Et AUCUN pleur, le petit. AUCUNE protestation pendant ces 2 heures où il était habillé en "suit" de neige qui d'habitude, le fait enrager. Nan, Monsieur a les gènes de son père, il aime le hockey.

Et quand X-Man est arrivé à notre secours, il arborait un sourire large comme le ciel et regardait avec admiration les novices jouer sur la patinoire.

J'aurais cru qu'il serait un tout petit peu en colère.

Mais non, la seule question qu'il m'a posée, c'est: Crois-tu que X-Boy va jouer au hockey?

J'ai répondu oui, sûrement.

Et on est rentré en radotant l'histoire d'une fille étourdie qui avait oublié ses clés dans la maison.

Et je suis certaine que X-Man et X-Boy ont rêvé de hockey cette nuit-là.

Chacun à leur façon.
Pour un, c'était fiston qui enfile des patins.
Pour l'autre, c'étaient des gueling-gueling-gueling sucrés.

lundi 12 avril 2010

Du Sahara à la Banquise!



Qu'il fait longtemps que je ne me suis assise devant cet écran amical...




C'est ça, la vie d'artiste et de super-héros. Méga-full-trash-total-occupée, la fille.




Je tenais par contre à inclure les résultats visuels de ma transformation décore-Mom (qui est loin d'être terminée, j'approche de la névrose du décor parfait!)




Je vous laisse yeuter à votre guise mon nouveau décor CALME dans lequel je me plais à dormir tel un ours dans son banc de neige. Finie l'époque de la couleuvre pas fine dans son tas de sable.




Hahaha.


lundi 5 avril 2010

De la première touffe de gazon!

Vous avez déjà vu un "chat de maison" faire sa première visite sur le gazon? Vous savez, il marche sur le bout des pattes, comme si ça piquait l'enfer, ces brins d'herbe, et il miaule d'une toute petite voix?

Eh bien, X-Boy n'a rien à voir avec cette image remplie de "frêlure"!

Nan, X-Boy a fait son premier "sit-in" sur le gazon gris-beige en ce début d'avril et il a arraché sa première touffe de gazon!!! Crich, crach, crich, aaaaaaaaah! hahahahahah! étaient les sons de mon garçonnet complètement jubilatoire de détruire le tapis extérieur! Et hop, que j'essaie de les manger, ces drôles de fils... on n'y échappe pas. La phase buccale est dominatrice chez le petit spécimen.

Néanmoins, X-Boy a tenu bien assis dans l'herbe et ça m'a fait un bien immense de le voir dehors de la maison, ailleurs que dans les bras de X-Man ou dans une poussette. X-Boy est maintenant prêt à explorer sa planète, aussi polluée soit-elle. Il s'en fout, il va découvrir la vie qui grouille sous les caillous et celle qui meurt dans les fossés. Y'a de plus en plus de sans-abris, faut pas se leurrer.

Mais si j'écarte ces pensées pseudo-écolo-socio-blabla, je rajoute que: X-Boy a tenté de se mettre à 4 pattes TOUT SEUL ce samedi matin!!!! Et il recule-avance parfois sur ses fesses!!!

Ici, c'est la GRANDE joie!!! Le printemps est réellement là, à Ste-Banlieue.

Y'a pas d'autres mots pour exprimer le bonheur de voir son petit bonhomme grouiller par lui-même que: ... (je vous laisse participer!)

Lalalalalère.