jeudi 5 mai 2011

De retour après la pause!

J'ai pris une loooongue pause KitKat (mais je ne mange même pas ça... ce serait plutôt une pause Momento!) afin de reposer mon dos de tite-vieille qui souffrait lorsqu'il se retrouvait assis plus de 5 minutes sur une chaise d'ordi aussi ergo puisse-t-elle être!

Une pause afin de récupérer... afin d'être capable de soulever X-Boy sans craindre de ne plus me relever, une pause afin de m'habituer à prendre de nouvelles positions. Après une semaine à plier les genoux pour me pencher (et à perdre ainsi 462277 minutes de ma vie! haha), je recommence à vivre un peu mieux! Yééééééé! Paraît que ça prend entre 4 à 6 semaines pour faire "disparaître" la douleur, alors je suis encouragée.

Oui oui, encouragée. Malgré la semaine de pluie et les inondations qui sévissent à Ste-Banlieue. Et malgré des élections remplies d'impostures (rhôôô!) et d'imposteurs. Bref, le Québec a changé de position, mais d'après moi, il se dirige vers une hernie cervicale. Grmglbmgrbl.

Je suis encouragée, car j'écris ENFIN en direct de mon nouveau bureau. Devant un nouveau mur, à côté d'une nouvelle fenêtre-porte-patio qui est remplie de lumière et non de soleil éblouissant! J'écris à côté de X-Boy, qui lui, s'amuse dans son terrain de jeu et qui vient par ailleurs de découvrir qu'une chaise à roulettes, ça peut devenir une nouvelle amie super trippante. Dah.

Je suis encouragée, parce que X-Boy fait des supers progrès depuis qu'il dort dans son lit de grand! Chaque matin s'avère une surprise. Où le trouverons-nous ce matin? Lundi, il était à genoux devant sa table à langer, bien occupé à sortir TOUTES les couches de là et à les "disposer" artistiquement sur le sol. Mardi, il était assis en bas de son lit, bien affairé à jouer à mettre ses toutous SUR et EN bas du lit! Hier, il était DANS son lit, à tenter de grimper sur le mur rejoindre les dessins d'oiseaux collés sur son mur. Et ce matin, il attendait patiemment son papa, bien assis au milieu du lit, les bras tendus et la rigolade au bord des lèvres.

Nos matins étaient déjà remplis de rires et de sourires craquants, mais là, ils sont bonifiés de "déplacements volontaires" et de parcelles d'exploration enfantine. X-Boy a enfin une liberté d'action et il l'a prise avec une grande conviction. Je me suis demandée si on avait attendu trop longtemps avant de l'installer dans un lit sans barreaux... aurait-il progressé plus rapidement? Mais je me suis ravisée. Ces questions ne servent à rien. Nous y allons au rythme que nous jugeons pertinent. Nous y allons au rythme de X-Boy. Nous devons maintenant être plus attentifs aux signaux "d'autonomie" qu'ils nous envoient. (Si vous trouvez un décodeur en solde, je suis preneuse!).

Nous devons aussi nous adapter aux nouveaux comportements "libéraux" (ahahah) du bambin. Môsieur, lorsqu'on le met dans son lit le soir, ne VEUT PLUS s'allonger. "Ben voyons, la mère, maintenant que je peux sortir, m'asseoir et jouer dans ma chambre, pourquoi je dormirais, hein?". PARCE QUE, BON!!! Faut voir X-Boy s'asseoir à la vitesse de la lumière dès que sa tête touche les draps-de-chats-endormis!!! Tenter de le recoucher relève de l'exploit olympique.

Et vous savez le pire? C'est que je n'arrive pas à me fâcher. Je le trouve tout simplement craquant. Et je suis tellement fière de cette attitude défiante. De cette ouverture sur le "non, tu ne me forceras point à faire des choses plates comme dormir, manger, me laver"!!! J'ai le fou rire chaque fois qu'il me regarde en riant, il sait bien que ses sourires sont ensorceleurs. Et c'est pire si c'est X-Man qui ose le border. Alors là, c'est le party qui commence! Aussitôt qu'il voit son père, ces temps-ci, X-Boy éclate de rire et crie de bonheur! C'est l'amour papa-fiston, une belle bande de velcro familiale... X-Boy colle son papa comme si ce dernier n'avait pas été là depuis un siècle. (Peut-être que dans sa "notion" du temps d'une journée, cela s'équivaut?)

Par contre, la nature humaine est particulièrement bien faite, puisque vers les 21h00, la "joie" de voir le petit s'émanciper et s'affirmer (même si c'est en rires et en jeux) se transforme en "ok, c'est assez, mon bonhomme... là TU dors". Et sans hausser le ton, juste à la façon dont je le transporte jusqu'à son lit, X-Boy comprend l'urgence d'obéir. Il se recroqueville dans ses draps, empoigne sa doudou et il rit une dernière fois lorsque je ferme la porte de sa chambre.

Et je saute dans mon lit. Moi aussi.

Car c'est épuisant de s'émerveiller ainsi sur son gamin...

Et c'est le meilleur somnifère.
S'endormir en souriant.

(Sauf que ça n'empêche pas X-Man de ronfler... le monde est imparfait!)

2 commentaires:

  1. Ils sont tellement beaux tes billets, remplis d'amour, de rires et de bonheur. Tout cet amour de la vie est très comtagieux, je ne manque aucun de tes petits messages. Continue ça fait du bien à tout le monde. Merci.

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  2. Wow, merci Marie-Josée! Que de fleurs dans ces mots! Je les prends et les sème dans mon cerveau, pour les jours où je doute de la pertinence de mes billets! :)

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