Cette nuit, minuit. X-Boy déclenche l'alarme nocturne. Je me lève, ouvre la lumière de la salle de bain (éclairage intime et logique), arrive devant la bassinette du bambin et observe ledit garçon. Il pleure de tout son coeur, sans se tortiller.
Je le sors des couvertures, le fait se coller contre mon épaule et il cesse les larmes. Je le remets au lit, ça recommence de plus belle. Caprice? Peur nocturne? Mal de ventre?
Mal de dent. (Vous pouvez crier de lassitude, on sera trois!!!!!!!)
Plus que 3 dents à sortir, c'est donc le début de la fin. Mais les débuts sont de plus en plus horribles. X-Boy en a marre de souffrir pour ces petits bouts d'émail tranchants.
Minuit et 40 minutes. X-Boy pleure encore. Je le reprends, il mord mon chandail et il me serre fort fort. J'ai le coeur à l'eau. Je suis fatiguée de cette mascarade de poussées dentaires.
Une heure passe, je berce le petit qui a ingurgité une dose de Tylenol (au raisin, on varie les saveurs!) et il pleure toujours.
2 heures du matin. Exténuée, j'abdique et j'emmène X-Boy dans mon lit. X-Man n'est pas là, il est en Estrie pour un autre Salon du Livre.
X-Boy me fait un énorme câlin, saisis ma main entre la sienne, pleure un bon coup, puis s'endort le visage dans mon cou.
Tu t'ennuies de papa, toi aussi?
Les dents font toujours plus mal quand le sourire réconfortant de papa n'est pas là, les soirs.
C'est ainsi que commencent les épisodes sentimentaux dans le petit coeur de notre superhéros...
Vivement que tu reviennes, X-Man.
Les livres ne suffisent plus pour consoler X-Boy, quand tu n'es pas là.
(Mais ils se mâchouillent bien, ça c'est parfait!) ;)
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