Téléphone du jour : l’hôpital.
Raison de l’appel : chirurgie pour la cryptorchidie vendredi matin.
En clair : X-Boy se fait rapatrier les couilles dans le tit-sac prévu à cet effet.
Ainsi, nous aurons enfin 2 hommes dans la famille! Wow!
Qui plus est, il y aura enfin un gros nuage de stress en moins au-dessus de ma tête de gestionnaire. Car « l’attente » me fait un peu paniquer à long terme. Vous me direz de ne pas y penser, mais ce n’est pas simple. Quand d’autres spécialistes téléphonent pour fixer un rendez-vous, j’ai cette pensée, « bon, si la chirurgie appelle, je devrai encore tout déplacer. ». Même chose quand il s’agit de réserver 2 jours pour animer dans une école. Et si on m’appelait cette semaine-là? Encore annuler ma seule source de revenu??? Nan, je hais annuler des rendez-vous.
Ce qui fait qu’après vendredi, j’aurai un gros souci en moins. Et deux couilles à observer en plus! Parce qu’il ne faut pas se leurrer, je vais la lui regarder, la partie reproductrice à chaque changement de couche et je vais m’exclamer : Ben tiens, bonhomme, là on ne pourra plus t’appeler « couillon »! hahaha, je lui imagine déjà la moue de « ok, là, tu peux changer de sujet… ».
Tout de même, je me suis surprise à être enthousiaste à l’idée de fixer cette date tout de même remplie d’un événement stressant. Probablement que la hâte de régler des choses est encore dominante. (hier, par exemple, j’ai donné 6 sacs de poubelle et une boîte de vêtements, vaisselle, cossins inutiles, etc!) Mais quand même, en regardant X-Boy jouer en rigolant sur son tapis, les larmes me sont montées aux yeux…
Encore lui faire repasser sous le bistouri? Prendre des prises de sang qui le font presque perdre connaissance? Revivre l’attente dans la salle post-op? Faire semblant que le moral est au top pour X-Boy quand en-dedans ça craque de partout? D’angoisse, de questionnements, de « ostie, pourquoi t’es pas né avec TOUS tes morceaux, aussi? »…
Encore le voir se réveiller dans un lit de métal avec une jaquette bleu pâle et des fils branchés partout? Encore le prendre en faisant attention aux maudits fils qui lui arrachent la main? Encore lui enlever de la bouche la maudite plaquette qui « retient » les fils, parce que « ça aussi, maman, c’est un jouet de dentition, regarde »…
Encore grignoter dans une cafétéria remplie de parents qui attendent, d’enfants qui attendent et de commis qui attendent avec impatience de terminer leur journée?
Cette fois-ci, la chirurgie ne durera que 2 heures, plus ou moins.
Alors j’ai 4 fois moins d’attente à vivre.
***
Et déjà, d'écrire sur le sujet, ça me rend le coeur plus léger.
Sur un blogue ou chez un psychologue (appréciez la rimette), l’important c’est que quelqu’un nous écoute et nous comprenne.
Et je sais que vous êtes là.
Je vais être avec vous en pensée! Bon courage à ti-x-boy!!
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