mercredi 12 octobre 2011

En rafale! (comme dehors, automne va!)

Je hais mon ordinateur. Il bogue, bogue et bogue encore. J'ai dit à quel point il bogue? C'est rendu que pour ouvrir une page, je dois attendre 135126 minutes et si j'ai le malheur *ooooh!* d'en ouvrir deux à la fois, je suis bonne pour un aller-retour Québec-Ste-Banlieue.
Qui plus est, depuis peu, je suis incapable de laisser des commentaires aux autres blogueuses (que je lis entre 2h00 et 3h00 du matin) et même SUR MON blogue. C'est-y pas la galère, ça? (Non, La Galère c'est le lundi soir, 21h00!)

Grmblblbl. Je vais m'acheter un portable. Promis juré craché. Dès que je trouve un avant-midi de libre pour magasiner avec mon frérot-tombé-dans-l'info-quand-il-était-petit et zoup, je serai une hyperactive du blogue à nouveau! (En passant, Steph*, j'ai perdu ton adresse de blogue et ça me fout en rogne... je ne peux même plus savoir comment tu vas à défaut de t'écrire un roman-de-nouvelles. Mais je ne t'oublie pas, tu fais partie de mes préférées! bisous!)

***

Les travaux sont terminés au sous-sol. Vous ne m'avez pas vue venir, hein? Nan. Pas un mot sur les zouvriers depuis le tout début, il y a trois semaines. Du grand silence pour du grand art. (Bon j'exagère, car si "ça" c'est de l'art, qu'est-ce que j'attends pour exposer au Louvre???) Et je rends à César ce qui lui revient: les zouvriers sont aussi des ouvriers-sans-le-z = des hommes compétents, courtois et efficaces. Le premier ouvrier, un grand mince aux yeux piteux (ça fait drôle pour un homme de construction) s'est occupé de refaire les bas de murs, la garde-robe de la chambre et de donner la couche de fond partout. Ça lui a pris plusieurs heures. Et nous avons discuté au maximum 20 minutes. Mais un 20 minutes édifiant.

- Ouvrier # 1 a fait un baccalauréat en sciences politiques puis il avait commencé une technique en travail social, mais comme il travaillait pour son père en rénovation pour payer ses études, il s'est découvert une passion pour la construction. Et voilà, il défonce des murs tout en réfléchissant à la société. J'étais impressionnée. Parce qu'il tenait un discours des plus cohérents et que POINT FORT: il a lui aussi trouvé que le proprio a une gigantesque araignée au plafond. Oh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! (X-Man était réjoui, car parfois, on en venait à se demander si nous étions susceptibles? Non non non.)

- Ouvrier #2 était un peintre. "Un side-line". Un "jobber". Mis à pied à son usine, il repeinture des murs de maisons. Et il apprécie beaucoup son boulot. Son dada: les couleurs. Il a admis (OUIIIIIIIIIII!) que le proprio devait être un pur crétin (lui il a dit: un vrai trou d'cul, dixit!) pour repeinturer ça en blanc et refaire du stucco! (Tape là-dedans mec!) Et il a rajouté: par ailleurs, qui, en 2011, fait poser un tapis industriel gris dans un sous-sol??? (J'ai eu envie de lui offrir une bière, mais oh, on ne boit pas à l'ouvrage) Avant de partir, il m'a glissé un "Je ne veux pas paraître bizarre, mais vous avez une super belle aura, X-Mom. Vous dégagez une telle énergie, c'est dommage que vous soyez prise avec un proprio aussi trou d'cul".

Mon aura???

Je suis restée bouche bée. (Tu cherches un contrat bien payant pour faire une grosse pepeur à un crétin, peintre-chakra???)

- Ouvrier #3: LE PROPRIO (et un "ami" *je doute, là*)!!! ET c'est là que ça c'est vraiment TOUT gâché. Le lendemain que le peintre eut terminé son blanc-net-plus-ultra, le connard-en-règle s'est pointé avec une sableuse à diamants (?) pour sabler la colle qui restait sur le plancher AVANT de poser le tapis (étape finale).

Laisse-moi t'expliquer un détail, cher idiot. Quand on fait des rénovations, il y a UN ORDRE À SUIVRE. Ainsi, APRÈS avoir arraché un tapis (neuf = colle fraîche!), on SABLE TOUT DE SUITE. Ainsi, tous les ouvriers et les chaaaaarmants locataires POURRONT marcher sur le plancher SANS RESTER PRIS. Je vous le jure: ça m'est arrivé. Je suis restée longtemps à un endroit pour ramasser des bouquins et gnnnn, incapable de bouger. Le peintre aussi est resté collé à un certain moment. Un GRAND bravo!!! X-Man et moi avons tous les deux bousillé une paire de chaussures. Grmblblb.

Ainsi, cher proprio-du-bas-fond-cervical, on SABLE AVANT de faire les joints et la peinture. Ainsi la poussière immonde et infinie va se coller sur des murs sales et à refaire. PAS SUR DES MURS FRAIS REPEINTS. AAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH! Me semble que ce n'est pas compliqué.

Qui plus est, le colon-de-la-propriété N'A PAS FERMÉ la porte de la pièce du fond qui nous sert de "débarras" et d'entrepôt pour TOUS nos biens "non-inondés" du sous-sol. Résultat: il y a 3 cm de poussière collante sur TOUTES nos affaires. J'étais tellement découragée, c'est la première fois que j'ai pleuré depuis l'inondation. Y'a que ça va prendre une éternité à tout épousseter. Les livres, les bandes dessinées, les outils, les jouets de X-Boy, bref 1351467617 cossins incongrus mais utiles.

On a juste ça à faire, ici. C'est bien connu. Je suis une mère au foyer.

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Je change de sujet. Ça me fait enrager. Et je suis de bonne humeur. Oui oui!

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X-Boy est un vrai petit garçon. Ce qui l'allume: les outils et la balayeuse. À tous ceux qui me disent: ouais, bon, X-Boy ne se déplace pas "vraiment" encore, je vous invite chez nous quand nous serons en train de monter la nouvelle bibliothèque IKEA. Parce que lundi (jour de grâce et de congé), nous avons TENTÉ (et réussi, ouf) de monter le meuble-télé dans un délai r-e-s-p-e-c-t-a-b-l-e. Mais nan. Fallait pas amener le petit dans ce nouveau terrain de jeu tapissé, dans le sens de tapis. Non non non. Môsieur a VU les tournevis, les tits-plats de vis et autres bebelles pour tenir les planches et Môsieur VOULAIT prendre TOUT ça. Et les amener bien loin dans le sous-sol, histoire de suçoter des écrous et de se refaire une santé de fer. (rhôôô. Facile facile facile comme humour, désolée) Ainsi, nous avons passé notre temps entre:
1- lire le plan IKEA
2- relire le plan IKEA (ça va dans CE sens, t'es sûre, X-Mom?)
3- cacher les outils-vis-et-ci
4- tasser X-Boy de nos jambes, littéralement
et 5- rerelire le maudit plan IKEA désormais humide grâce à la trace laissée par le garçon-mâchouilleur-de-papier.

On attire les ours avec du miel. Et des garçons-rampeurs avec des meubles à monter.

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Ensuite, ce matin, je m'adonne à mon sport préféré: la balayeuse. Ne sachant pas que l'aspirateur-traîneau est un meilleur-ami-d'enfant, je roule ce dernier sans penser à X-Boy. Qui d'habitude, se fout pas mal de sa mère qui aspire la poussière avec le machin-vrombissant. Mais oh! Ce matin, X-Boy a découvert qu'il pouvait SUIVRE et AFFECTIONNER un appareil aussi mignon. (Faut avouer, notre aspirateur a l'air d'un i-mac, comme dans le temps) Tape-tape-tape... voilà que je me retourne et que le petit y va d'un tam-tam bien senti sur le traîneau et que patte-patte-main-main, IL SUIT l'appareil qui roule lentement dans n'importe quelle direction!!!!

Vous ne devinez pas la joie qui m'a habitée et qui m'habite encore?!? I-n-d-i-c-i-b-le.

Et j'ai aspiré de la poussière pendant un looooong moment. Et partout partout. Juste pour le plaisir de voir l'autre bambin marcher à 4 pattes (ou à 3, il a toute une technique!) et rigoler comme un dingue une fois arrivé près du tit-traîneau. (La seule question qui m'a dérangé les neurones: X-Boy n'entend pas le bruit du moteur ou quoi??? Me semble que je ne resterais pas collée à un tel moteur... mais bon, petite, je faisais des tours de Filter-Queen, au grand dam de ma mère...)

***

Tantôt, je marche tout près de X-Boy pour me rendre dans une autre pièce et HOP, tel un chat sur le speed, X-Boy a attrapé ma jambe en s'y aggripant.

J'ai enfanté un tigre ou quoi???

Faut voir le spécimen tenter de grimper aux murs lisses.

X-Boy serait Spider-Man?

Oooooh.

***

Je vous reviens bientôt. Je téléphone à Spielberg. Je crois qu'il y a matière à.

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