Au palmarès de l'incompréhensible, j'ai vécu la totale dans un superbe salon de quilles vintage ce week-end, pour fêter le post-anniversaire "gastrologique" (il avait la bebitte dans le corps le jour de sa fête, hahaha) de X-Man et de son pote français, lui aussi né au mois de la barre Mars.
Je note ici que je déteste le bowling. Il n'y aura rien à faire pour me faire apprécier le fait de manipuler des grosses boules. Parce qu'il y a un tit quelque chose que mon cerveau ne communique pas à mon bras. LE VISOU.
Mais bon, puisque c'était la teuf (comme dirait l'autre qui ne parle même pas verlan! rhô!), j'ai
p-a-r-t-i-c-i-p-é à la partie. Et ce, sous un fabuleux pseudonyme involontaire. Le topo:
On arrive tout pimpant dans le salon du Mononc-moé-j'ai-ma-propre-boule-tchek (et non Tchèque, allez!) et on se présente au comptoir pour ramasser nos horreurs de souliers (grandeur 7, si jamais l'envie vous prend de m'en donner?) et X-Man donne les quatre noms. On paye, on enfile nos pantoufles de gagnants et on s'élance sur la piste de danse.
Oui, car vous remarquerez qu'au Royaume des allées croches, on nous joue toujours de la musique super-pop-60-70 et moi, comme j'ai le rythme dans la peau (sous la graisse jolie!), j'ai le popotin qui réclame son lot de brassage et je ne peux m'empêcher de grouiller mon corps de joueuse professionnelle sur la grande allée du succès.
Sachez quand même que je préfère danser et avoir l'air d'une matante-Henriette-qui-se-rappelle-sa-jeunesse-dans-les-bars que de lancer la maudite boule. Quand il faut que je la lâche, cette "chose", j'ai le coeur qui fait 174 tours et je transpire de stress. Car je hais faire dos au public et surtout, n'avoir AUCUN élan et AUCUNE grâce pour lancer la boule-obèse (ça pèse ben trop lourd en plus!!!) Et, évidence, ma bouboule s'en va toujours visiter le dalot et ça me met hors de moi. Et là, on me dit "C'est pas grave, c'est ta première... tu vas comprendre..."
NON, OK!!! Quand ça fait 10 dalots et que les seuls points que tu recueilles c'est la maudite quille numéro 7 que l'ordi calcule même si elle NE tombe PAS, ça ne va pas, OK???
JE HAIS CE JEU... et pourtant j'adooorrre regarder les autres y jouer. Je peux ainsi me faire aller le popotin (c'est le mot du jour) de la cheerleader, crier des Wowowowowoow!!! et des "Mais t'es ben pourri" ou des "C'est pas là qu'il faut que tu vises, alllôôôô!!!" et je peux observer les mononcles qui flattent leur boule (et non les boules de leur femme... quoique) et se sèchent les mains sur le tit-vent qui sort au bout du retient-boules...
Mais surtout, et j'en reviens au domaine de l'incompréhensible, il y a surtout le fait aussi que je me sois appelée Michael à l'écran pendant 2 heures. Faut saisir la force des commis de Ste-Banlieue. On était 2 gars 2 filles... T'EN CONNAIS TOI, INNOCENT, des filles qui s'appellent Michael???
Peut-être que c'était pour me donner des forces de visou masculin?
En tout cas, ça n'a pas fonctionné.
La prochaine fois, je demande qu'on me baptise King of the pins et je vais en porter, moi aussi, des pantalons en fortrel carreautés.
Note à moi-même: C'était pas ta journée. L'ami français a trouvé que tu ressemblais à Nana Mouskouri et sa gentille québécoise a corrigé le tir: "non, c'est plus à Ginette Reno. Mais dans son jeune temps, quand elle était mince".
Je préfère ressembler à Michael.
Hahaha.
blablabla... pis t'étais moins mauvaise que tu le dis Ginette... Oups! Michael... Oh non!... Super-Nana
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